mardi 23 octobre 2012

Tournoi de sumo

Il était une fois un heureux hasard : ils partirent à Tokyo pendant la deuxième moitié du mois de septembre, pendant laquelle se déroulait justement l'un des trois grands tournois de sumo annuels de Tokyo. Ils y allèrent, et passèrent une après-midi incroyable, à admirer la beauté du rituel, à s'extasier devant le corps impressionnant des rikishi (sumotori en français), et à crier en coeur avec le public quand l'un d'eux se faisait mettre à terre.
(on a adoré en gros)


Les combats de sumo sont, historiquement, des rituels religieux shinto, adressés aux dieux pour obtenir de bonnes récoltes.
C'est un sport très populaire au Japon, encore aujourd'hui!

Un petit récapitulatif des règles?
"Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur la zone de combat (délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre) du dohyō : on parle alors de kiyome no shio. Il y a également le rituel de « l'eau de force » que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Le combat débute au signal du gyoji, l'arbitre, qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat. La confrontation physique peut alors commencer (le début du combat où les deux lutteurs se jettent littéralement l'un sur l'autre est appelé tachi-ai), les deux protagonistes s'élancent l'un vers l'autre, le but étant d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées. Ces prises gagnantes sont appelées kimarite."
(source : wikipédia)

 
 la danse du yokozuna (le rang le plus élevé des lutteurs de sumo) : 
tout le stade hurlait dès qu'il faisait un geste!

(ça se sent que je suis partagée entre l'envie de les mitrailler comme des bêtes de foire et mon immense respect pour ces monsieur hors du commun?)

Et parce que j'aime bien parler bouffe (sans blague), vous savez de quoi est faite l'alimentation hypercalorique des rikishi? Non, pas des Big-Mac et des pâtes au fromage, ils sont un peu plus classes que ça. On appelle leur plat quotidien Chankonabe :

"Le chankonabe contient une base de soupe dashi ou de bouillon de poulet avec du saké ou du mirin pour ajouter de la saveur. La majeure partie du chankonabe est composée de grande quantité de protéines, généralement du blanc de poulet sans la peau, du poissons frit, du tofu, du bœuf et des légumes comme le daikon, le chou chinois, ou des champignons shiitake. L'ensemble des ingrédient mijote dans un nabe, la marmite japonaise. Le chankonabe est très riche en protéines. Il est servi en quantité massive, avec de la bière et du riz pour augmenter l'apport calorique."
(source : wikipédia)

Apparemment certains restos dans le coin du tournoi en ont fait leur spécialité, je ne le savais pas à ce moment-là mais j'aurais aimé tester!


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