jeudi 24 janvier 2013

Kinkaku-ji (le Pavillon d'Or)



A Kyoto, on a visité pas mal de temples, et le plus impressionnant est certainement le Pavillon d'Or, qui porte bien son nom. C'est peut-être le plus beau truc que j'ai vu de toute ma vie. J'hésite encore =D

Il est réellement recouvert de feuilles d'or. Quand le soleil apparaît, son reflet sur l'eau fait briller la surface du temple, qui miroite littéralement. Je vais laisser les photos parler cette fois! ^^



Ensuite on a poussé jusqu'au Ryoan-ji, qui n'est pas très loin. Son jardin zen est super célèbre : c'est un jardin de sable et de pierres, organisé de telle façon que quel que soit l'angle sous lequel on le regarde, il est impossible de voir les 15 pierres à la fois. 



J'avoue que je n'ai pas été franchement emballée, la beauté d'un jardin zen est difficile à apprécier quand une vingtaine de touristes vous entourent. Je dirais qu'il est surtout impossible de contempler le jardin sans voir un touriste, quel que soit l'angle! ^^



Evidemment, c'est bien normal vue la renommée du lieu, mais du coup le charme en pâtit (ce que je n'ai pas forcément trouvé vrai ailleurs).

Par contre, le reste du temple est magnifique, le lac particulièrement!



vendredi 18 janvier 2013

Nikujaga (bon petit mijoté réconfortant à la japonaise)



Il y a quelques temps, je me suis retrouvée avec entre les mains, un superbe bouquin de recettes typiquement japonaises, toutes plus appétissantes les unes que les autres, avec des photos "pas-à-pas" très claire, écrit... en japonais. Evidemment, je ne lis pas un mot de japonais. Heureusement, le monde d'internet est formidable et se rapproche parfois du pays des Bisounours, et j'ai trouvé plusieurs personnes adorables qui ont accepté de me traduire quelques recettes!
Parmi celles-ci, il y en a une qui me tentait depuis longtemps : le Nikujaga. Il s'agit d'une sorte de pot-au-feu japonais : du boeuf, des carottes et des pommes de terre mijotés dans un bouillon à base de sauce soja, mirin et saké. Il parait qu'il s'agit d'un plat très apprécié des hommes japonais, qui rêvent d'épouser une gentille petite femme qui ferait un nikujaga aussi bon que leur mère (et qui lui masserait gentiment les pieds pendant que les enfants gambadent avec les chiens, désolée je suis intoxiquée au Disney). Autant dire que ce plat gagne haut la main la palme du plat le plus sexiste de l'année (mais bon, c'est pas sa faute).

Pleine d'abnégation et forte d'une volonté de devenir une épouse plus parfaite que Bree Van de Kamp (quoi c'était pas crédible? Désolée), je disais donc : aimant drôlement le boeuf et les patates, il fallait que je le réalise. J'ai pu le faire grâce à la très bonne traduction de Cécile, que je remercie beaucoup beaucoup beaucoup (allez voir son blog, tiens, zou, c'est plein de chouettes récits de voyages, notamment au Japon)!

Voici la recette (cliquez sur l'image pour voir en grand)!



C'est vraiment très simple : les ingrédients n'ont rien de compliqué, le mirin et le saké se trouvent aisément en épicerie asiatique (et sont indispensables, évidemment).
Les vermicelles de konnyaku ou konjac (aussi appelés shiritaki) sont peut-être un peu plus ardus à dénicher (quoique j'en ai trouvé à Brest, alors...), mais ils ne sont pas indispensables, vous pouvez tout à fait faire sans!
Et c'est bon? Oui, c'est super bon, surtout si vous êtes amateurs de plats mijotés of course, c'est un super plat d'hiver, qui permet de découvrir un autre aspect de la cuisine japonaise!

A déguster avec une soupe miso et un bol de riz !



vendredi 11 janvier 2013

♥Kyoto♥




Une journée à Kyoto, c'est…

Louer des vélos parce qu'on a entendu que c'était un super moyen de transport à Kyoto, et marcher toute la journée à côté de son vélo parce qu'il y a trop de monde sur les trottoirs, et qu'il est interdit de le garer en dehors des parkings à vélo (qui se comptent sur les doigts de la main et sont payants)…
Pester contre ce stupide deux-roues encombrant toute la journée… et fondre devant le charme incomparable d'une balade à vélo au bord de la rivière… ^_^






Déchiffrer le complexe plan de bus de la ville, croire qu'on a à peu près pigé le concept, et se retrouver paumé au terminus d'un bus à l'autre bout de la ville…

S'émerveiller à chaque devanture de maison bordée d'une myriade de petites plantes vertes (et se dire qu'il est impossible de voir la même chose en France, elles auraient toutes disparu en quelques heures)…

Croiser ici et là des gens en kimono traditionnel…

Tomber sur un festival organisé par une université, avec fanfare, chorégraphie, tapis rouges et dango mochi…

Apercevoir les Power Rangers de l'autre côté du trottoir (normal)…




Voir la nuit tomber sur la rivière Kamo du côté de Pontocho, quand l'air commence à se rafraîchir agréablement,  observer les groupes de jeunes se rassembler pour la soirée, et les couples s'asseoir timidement au bord de l'eau…



Se balader à Gion le soir, dans les vieilles ruelles étroites, suivre les lanternes rouges pour repérer les restaurants, et croiser une geisha qui accepte gentiment de poser le temps d'une photo (foirer la photo parce que vos doigts tremblent d'excitation)…


Retourner du côté de la gare pour contempler la vue de Kyoto de nuit, et avoir l'impression d'être tombé dans une faille spatio-temporelle tellement le contraste entre le vieux Kyoto et l'architecture futuriste du bâtiment est saisissant…
Etre surpris à la sortie par un petit spectacle de jets d'eau et lumière…



Rentrer dans son ryokan, déplier son futon, et s'endormir au cœur de la ville aux mille temples, encore tout émerveillé...




(au passage, je conseille ce ryokan, il est super, bien placé, à côté d'un magasin de location de vélos, et les gens sont hyper hyper hyper gentils, si vous voulez de l'hospitalité à la japonaise, c'est là qu'il faut aller! ^^ )
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